jeudi 11 juillet 2013

Et encore pas capot ce matin!!!! Yesssssssss...

Un beau poisson avant les grosses chaleurs!!



Coup du soir à ne pas négliger!!!
 

Encore une belle journée...





Printemps pluvieux, pêcheur heureux...

 






Une belle série de 9 poissons dans la journée!!

Expédition Black Bass...

 Le premier de la sortie


Et un ptiot pécaille!! Mouahh...


Hummm et encore le leurre qui Tue!!!!
N'est ce pas Thierry? hihiii...

 Et un bon gros worm pour celui là!!




Et un rubber jigg crayfish pour celui-ci!!
  Et pan!!!! NEW RECORD!!!! pour thierry!! eh oui encore avec le leurre qui tue!!!
46 cm!!!! 
Plaisir photo partagé pour se magnifique poisson...

Beauté d'un soir...


mardi 9 juillet 2013

Swim Jigg Holo Palette...

 










Bon eh bien voilà mon nouveau swim jigg holo!! Maître esox n'a qu'à bien se tenir...

Rien ne sert de courir il faut arriver à point!!!




Si comme moi vous avez remarqué que les sandres ont des heures d'alimentation assez précise suivant les saisons, eh bien choisissez votre temps de pêche en fontion de leurs humeurs.
Et encore bravo à Thierry pour ce beau poisson!!!

Bon c'est fait!! il prend le grade de professeur!!




Vous allez me demander: pourquoi il passe professeur? eh bien je vous dis juste qu'en peu de temps il totalise un 88 cm et 85 cm!! et sur ce genre de lac à pression de pêche intense eh bien je dis simplement respect!! Encore bravo mon Tophe!!!!

Temp de chien = poissons !!!!!



                                        


Mouillé mais heureux!!!!!!!!!!!

Pause photos...

 

Man vs Moustachu...

 


Enfin le froid!!!!!!!




Calendrier lunaire 2013

Calendrier Lunaire

Nouvelle lune du vendredi 11 janvier 2013 Nouvelle lune du dimanche 10 février 2013 Nouvelle lune du lundi 11 mars 2013 Nouvelle lune du mercredi 10 avril 2013 Nouvelle lune du vendredi 10 mai 2013 Nouvelle lune du samedi 08 juin 2013 Nouvelle lune du lundi 08 juillet 2013 Nouvelle lune du lundi 05 août 2013 Nouvelle lune du jeudi 05 septembre 2013 Nouvelle lune du samedi 05 octobre 2013 Nouvelle lune du dimanche 03 novembre 2013 Nouvelle lune du mardi 03 décembre 2013 Premier quartier du vendredi 18 janvier 2013 Premier quartier du dimanche 17 février 2013 Premier quartier du mardi 19 mars 2013 Premier quartier du jeudi 18 avril 2013 Premier quartier du samedi 18 mai 2013 Premier quartier du dimanche 16 juin 2013 Premier quartier du mardi 16 juillet 2013 Premier quartier du mercredi 14 août 2013 Premier quartier du jeudi 12 septembre 2013 Premier quartier du vendredi 11 octobre 2013 Premier quartier du dimanche 10 novembre 2013 Premier quartier du lundi 09 décembre 2013 Pleine lune du dimanche 27 janvier 2013 Pleine lune du lundi 25 février 2013 Pleine lune du mercredi 27 mars 2013 Pleine lune du jeudi 25 avril 2013 Pleine lune du samedi 25 mai 2013 Pleine lune du dimanche 23 juin 2013 Pleine lune du lundi 22 juillet 2013 Pleine lune du mercredi 21 août 2013 Pleine lune du jeudi 19 septembre 2013 Pleine lune du vendredi 18 octobre 2013 Pleine lune du dimanche 17 novembre 2013 Pleine lune du mardi 17 décembre 2013 Dernier quartier du samedi 05 janvier 2013 Dernier quartier du dimanche 03 février 2013 Dernier quartier du lundi 04 mars 2013 Dernier quartier du mardi 02 avril 2013 Dernier quartier du jeudi 02 mai 2013 Dernier quartier du vendredi 31 mai 2013 Dernier quartier du dimanche 30 juin 2013 Dernier quartier du lundi 29 juillet 2013 Dernier quartier du mercredi 28 août 2013 Dernier quartier du vendredi 27 septembre 2013 Dernier quartier du samedi 26 octobre 2013 Dernier quartier du lundi 25 novembre 2013 Dernier quartier du mercredi 25 décembre 2013 Calendrier lunaire 2013

L'influence Lunaire

Pour comprendre l'influence de la lune sur le rythme de la vie de la faune sauvage, il faut d'abord en cerner les mécanismes.
L'effet le plus connu et le plus mesurable concerne le phénomène des marées.
La force gravitationnelle de la lune représente l'un des principaux facteurs qui déterminent la fréquence et l'intensité des marées. Elle est définie par la position relative de la lune, la distance entre la terre et ce satellite, l'angle de la lune par rapport à un endroit et à un moment spécifique.
La lune possède 1/16ème de la force gravitationnelle de la Terre. Le soleil possède dans l'absolu une force gravitationnelle 2 millions de fois supérieure à celle de la lune, mais son très grand éloignement de la Terre fait qu'il n'applique en réalité que 1/3 de la force d'attraction lunaire.
Comme les forces de gravité diminuent avec la distance, la lune exerce une attraction maximale des masses liquides lorsqu'elle se situe le plus prés d'un lieu donné de notre planète et, à l'opposé, son influence gravitationnelle est minimale lorsqu'elle en est le plus éloignée.
Les phases lunaires sont directement liées à la géométrie relative entre le soleil, la lune, et l'endroit précis d'où on observe cette position depuis la surface de la Terre.
La pleine lune (lune blanche) nous apparaît lorsque le soleil et la lune sont en position opposées.
La nouvelle lune (lune noire) se manifeste quand le soleil et la lune sont placés du même coté par rapport au point d'observation sur la Terre.
Leurs forces gravitationnelles s'exercent alors dans le même sens. Le temps entre deux phases lunaires identiques est de 29 jours, 12 heures et 44 minutes, en moyenne. Force est de constater que les créatures aquatiques, depuis leur origine océanique commune il y a plus de 4 milliards d'années, ont calé leurs activités sur ces phénomènes de gravité et de marée, largement influencés par la lune. Nos poissons d'eau douce ont des origines marines et l'évidence suggère qu'ils ont gardé leur sensibilité physiologique et instinctive à l'influence gravitationnelle, qui semble agir comme un signal. L'horloge biologique quotidienne des carnassiers, que ce soit en mer ou en eau douce, est donc influencée par la période de circonvolution lunaire.
La lune joue un autre rôle dans les rythmes alimentaires des poissons par l'éclairement qu'elle est susceptible d'apporter, durant la nuit bien entendu. L'intensité lumineuse générée par la réflexion de la lumière solaire depuis la lune vers la Terre dépend de la phase lunaire et de la surface reflétant cette lumière. Elle est maximale au moment de la pleine lune et lorsque la lune est à son apogée. Pour avoir un effet, elle demeure conditionnée par les conditions météorologiques ou environnementales, notamment l'absence de couverture nuageuse, de brume ou encore de particules en suspension dans l'eau, qui feront écran à la propagation de la lumière. Pour peu que l'eau soit donc relativement claire et le ciel dégagé, une lune bien formée peut produire un éclairage suffisant pour stimuler l'activité de chasse de prédateurs habituellement diurnes (ex : brochet, black-bass) ou crépusculaires (ex : sandre, silures) et transformer la nuit en période favorable à la pêche... là où c'est autorisé !
S'appuyant sur ces considérations, la théorie «solunaire» à été élaborée par J.A. Knight en 1926, auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet. C'est à cette époque, et constatant qu'à certaines périodes les poissons étaient plus actifs qu'à d'autres, que Knight, un féru de pêche à la mouche, prit l'initiative d'évaluer 33 facteurs susceptibles d'influencer le comportement alimentaire des poissons d'eau douce et d'eau salée.
Parmi tous ces paramètres analysés, 3 ont semblé d'après ces études, avoir une nette influence : le lever et le coucher du soleil, les phases lunaires et les marées. Au fur et à mesure de ces recherches, Knight s'est rendu compte que la relation entre le soleil et la lune, étaient les facteurs déterminants. Il détermina que les moments de lune haute et de lune basse constituaient indubitablement des périodes privilégiées, qualifiées de «majeures», mais qu'entre ces deux pics d'activité il existait des périodes «mineures» intermédiaires où les poissons étaient là aussi significativement actifs. Les périodes mineures s'établissent au lever et au coucher de lune et les périodes majeures se manifestent au milieu de ces transitions, tout cela bien sûr à n'importe quel moment du jour et de la nuit.
Tout laisse à penser que ces phénomènes sont en relation avec les habitudes alimentaires développées depuis des temps immémoriaux. Les poissons se nourrissent préférentiellement en relation avec les phases lunaires quand la lune est dans ses périodes majeures, s'alimentent opportunément durant les périodes mineures et, le reste du temps ne mangent pratiquement pas.
Il ressort ainsi, au niveau des pics d'influence solunaire, de la synthèse que nous faisons des travaux de Knight, d'autres études réalisées depuis comme d'observations empiriques, les principes suivants :
  1. Pics annuels : Il faut savoir qu'il existe des mois critiques, correspondant aux périodes de solstices. Juin est le mois qui présente les influences solunaires combinées les plus importantes dans l'hémisphère nord. Dans l'hémisphère sud il s'agit du mois de décembre. C'est au cours de ces mois, et pendant les moments propices que l'influence solunaire s'avère la plus forte de toute l'année. Dans l'hémisphère nord, entre l'équinoxe d'automne et celle de printemps, quand le soleil présente une trajectoire journalière plus baissée vers l'horizon, les carnassiers tendent à se nourrir davantage vers le milieu du jour, avec une moindre influence du cycle lunaire. Les poissons sont alors davantage influencés par l'intensité de la lumière et la durée du jour que par la lune. Du printemps à l'automne, les effets s'inversent avec une prédominance des phases lunaires par rapport à la luminosité : les prédateurs se nourrissent plus activement lors des pleines lunes et nouvelles lunes. C'est l'inverse qui se produit dans l'hémisphère sud.
  2. Pics mensuels : les jours de nouvelle lune et de pleine lune apportent la stimulation d'activité la plus importante chaque mois. Le phénomène apparaît encore plus marqué auprès des gros spécimens. Les 2 ou 3 jours de part et d'autre des pics sont également très favorables.
  3. Pics journaliers et conjoncturels : les moments fastes sont liés à diverses influences. Plus le facteur favorable coïncident, plus l'intensité de l'activité sera forte et durable. La clé pour déterminer avec précision les meilleurs moments tient dans la capacité à connaître la position relative du soleil et de la lune en fonction d'une localisation particulière. Les périodes «majeures» coïncident avec l'alignement des forces gravitationnelles à l'aplomb d'un endroit donné. Les périodes «mineures» se manifestent quand ces forces sont alignées par rapport à l'horizon d'un endroit donné.
  4. Durée des temps solunaires propices : tout pêcheur sait que les poissons, et notamment les carnassiers, ne se nourrissent pas en permanence. Il sait aussi que, pour certaines raisons, quand les poissons s'activent il existe parfois des séquences de frénésie alimentaire remarquable. Ces moments éminemment propices à la pêche se déroulent, selon Knight, durant une période définie et limitée comprise entre 1h et 2h, en fonction de la position conjointe de la lune et du soleil.
Dans l'absolu, il est avéré que les toutes meilleures dates pour la pêche des carnassiers correspondent aux périodes solunaires majeures ou mineures qui surviennent aux moments de lever et de coucher du soleil pendant une phase de pleine lune ou, encore mieux, de nouvelle lune.
Pour peu que les conditions locales soient propices et qu'il y ait un minimum de poissons dans l'endroit ciblé et vous avez là tout simplement le jour où il faut être à la pêche !
A partir de ces considérations, force est de constater que les dictons populaires ne sont pas toujours fondés. On entend souvent dire par exemple que «la pleine lune ne vaut rien pour la pêche». La pertinence avérée de la théorie solunaire remet en cause cette croyance erronée.
Il existe donc, de manière indiscutable, en référence aux nombreuses études à caractère scientifiques réalisées et étayées par l'expérience, des moments privilégiés lors desquels les carnassiers se nourrissent activement, et impactent le rendement de la pêche. Il n'y a pas à croire ou pas dans l'influence sol unaire : il s'agit de faits établis et qui ont une explication «Scientifique». Pour autant, l'influence conjointe du soleil et de la lune, si elle détermine des tendances marquées dans le rythme alimentaire des poissons de façon prédictible, doit néanmoins toujours être relativisée en rapport avec les facteurs locaux, notamment météorologiques et environnementaux. Elle donne une tendance générale, c'est-à-dire qu'à circonstances semblables, l'effet sol unaire est manifeste. Mais l'intensité de l'activité des poissons dépend aussi beaucoup des facteurs environnementaux qui, eux, sont aléatoires et en tous cas imprévisibles (ou seulement à court terme). Sans enter dans le détail qui à lui seul mériterait plusieurs développements, il faut garder en tête que la température et la pression atmosphérique, sans doute les deux paramètres les plus significatifs sur l'activité piscicole, jouent un rôle prépondérant. Les poissons, tout comme la plupart des animaux, savent autant par des mécanismes innés qu'acquis, à quoi s'attendre de ces paramètres extérieurs. Cela n'est pas sans conséquence sur la réponse comportementale aux effets solunaires. Les poissons évoluant dans un milieu aux variables écologiques susceptibles de changer, l'influence des conditions locales (environnement + météo) vient tamponner l'effet solunaire en l'optimisant, se ces conditions sont favorables, ou à contrario, en le réduisant si ces conditions sont défavorables.
Connaître les effets du soleil et de la lune ne représente donc qu'une partie du puzzle complexe qui aide à prévoir l'activité des poissons. Une chose au moins aussi importante pour ajuster les pièces du puzzle tient dans la compréhension des particularités biologiques et écologiques des espèces ciblées. Les carnassiers sont souvent des prédateurs opportunistes qui savent profiter de circonstances propices, pas seulement dictées par les effets solunaires. Tous les poissons n'ont pas les mêmes modes de vie et leurs tendances alimentaires reflètent des spécificités dont il faut tenir compte. C'est encore oublier qu'un ultime paramètre de taille, vient interférer : le talent du pêcheur ! La qualité du pratiquant dans l'action de pêche et sa capacité à localiser les poissons sont des paramètres décisifs. Pour autant, il est clair que l'endroit où va se positionner le poisson et son niveau d'activité sont fortement influencés par les conditions du milieu, l'évolution météorologique et, immanquablement, par les effets solunaires...
Si bien que, en tout état de cause, le moment le plus favorable pour pêcher sera toujours... à chaque fois que vous le pouvez !

Motivation avant l'arrivée du froid!!!


samedi 6 juillet 2013

Carpe au drop shot pour Mickael!!!!!!


                       
  1,04 mètre pour 24 kilos!!!

Le Sandre et la météorologie 1ère partie

Tout pêcheur de sandres un tant soit peu expérimenté a pu le constater : suivant le temps qu’il fait, il existe des moments où les captures de sandres deviennent plus importantes. Il est certain que la météo, à travers ses multiples paramètres, influence les mouvements et l’activité alimentaire de nos grands percidés. Croisant les données écologiques et le fruit d’expériences diverses, voici de nouveaux éléments de connaissance qui vous permettront de mieux anticiper les moments les plus favorables pour pêcher le sandre... et aussi d’éviter ceux qui le sont moins.

Les modes de vie de toutes les créatures vivantes dépendent étroitement de l’influence d’une multitude de facteurs environnementaux. Mais leur diversité et leur inter-relation apparaissent si complexes que la science moderne, même pourvue des équipements les plus sophistiqués, ne peut en fait qu’isoler les parties les plus évidentes du mécanisme global. Les choses ne font que se compliquer lorsqu’on considère des animaux aquatiques comme les poissons qui vivent dans un milieu très différent du nôtre... et évidemment bien plus difficiles à étudier.
Face aux comportements changeants des sandres, les pêcheurs se rendent compte que, souvent en relation avec le temps qu’il fait (ou qu’il a fait, ou qu’il va faire), quelque chose s’est passé et que les sandres ont perçu ce phénomène pour modifier leur activité. Ces événements météorologiques s’enchaînent en permanence selon un rythme à la fois complexe et irrégulier, dicté par la nature.
 
Des effets bien plus complexes qu’il n’y parait

Certes, sur un plan scientifique, il est possible de mesurer divers paramètres tels que la température de l’eau, la pression atmosphérique, l’intensité de la luminosité, la force du vent, etc. Mais la difficulté vient dans l’interprétation de leurs effets sur les poissons. Par exemple, si la pression atmosphérique apparaît tout à fait quantifiable, la manière dont elle affecte le comportement des sandres n’est pas précisément connue. Le passage d’un front froid entraîne bien souvent une nette modification d’activité chez les poissons, le sandre n’y échappant pas. Mais en déterminer les raisons reste assez flou. Il est aussi relativement connu que le vent - ou son absence -peut avoir une sérieuse influence sur l’éveil des carnassiers. Diverses explications peuvent certes être fournies mais, là encore, il n’y a aucune certitude. Affirmer avec précision qu’un facteur tel que la pression atmosphérique, par exemple, stimule ou au contraire diminue l’activité des sandres, peut laisser perplexe. Des sandres, il s’en est pris des tas à chaque hectopascal habituellement enregistré sur le baromètre. Si l’on pouvait prétendre qu’à telle pression, la pêche est bonne et qu’à telle autre elle devient mauvaise, alors je serais curieux de connaître les valeurs et les seuils de pressions concernés ! A coup sûr, la pression atmosphérique intervient, mais il est peut probable qu’elle soit la seule en cause. C’est plus vraisemblablement tout ce qui lui associé (vent, lumière, température, etc.), autant que ce qui lui est étranger (lune, etc.) qui, ensemble, forment des conditions particulières. En cherchant à isoler les paramètres, on ne ferait que trouver des exceptions. D’ailleurs, tous ceux qui ont passé suffisamment de temps au bord de l’eau peuvent certainement citer des exemples où de nombreuses prises de sandres ont pu être réalisées dans des conditions apparemment défavorables. Ne vous est-il vraiment jamais arrivé de faire pêche par un temps ensoleillé, chaud et sans vent, en plein après-midi ? Et bien sûr, il y a aussi ces jours où le temps semble parfait et où pourtant les carnassiers sont peu ou pas mordeurs. Comme la plupart des autres poissons, les sandres réagissent à certaines conjonctures météorologiques. Mais personne ne peut réellement affirmer pourquoi. Les variables en jeu sont sans doute trop nombreuses et trop complexes. Néanmoins, pour nous pêcheurs, si savoir pourquoiquelque chose se passe est intéressant, cela n’est pas forcément déterminant pour attraper des poissons. L’essentiel est de savoir que cela se passe ! Malgré tout, si nous ne pouvons pas comprendre clairement les causes, il nous est tout de même possible, à travers l’expérience et l’observation, d’identifier les signes produits par la nature et leurs effets induits probables, validés par les faits, qui nous permettent quand même finalement d’attendre le même objectif : attraper des poissons plus sûrement.
La lumiére : un rôle synchroniseur

Plutôt que d’aborder le sujet en traitant de l’influence respective par exemple du soleil, de la pluie, du vent, de la pression atmosphérique,etc., il me paraît plus judicieux, plus réaliste et aussi plus pragmatique de souligner les facteurs clés qui semblent influencer véritablement le comportement des sandres. Il faut bien comprendre que ce ne sont pas directement le soleil, la pluie ou encore le vent qui, par eux-mêmes, modifient de telle ou telle manière l’activité des sandres. En fait, ce sont les effets, parfois conjugués, de ces divers paramètres sur l’environnement aquatique qui (inter)agissent sur ces facteurs.
Le tout premier de ces facteurs clés est vraisemblablement constitué par l’intensité lumineuse pénétrant dans le milieu aquatique. La lumière semble en effet agir comme un véritable synchroniseur  : elle détermine d’une part les périodes d’alimentation habituelles des sandres, et d’autre part la durée et aussi l’intensité de leur activité alimentaire.
Lorsque la Terre tourne sur elle-même face au Soleil, et que la Lune tourne autour de la Terre, une cadence universelle s’établit pour donner aux êtres vivants un rythme saisonnier autant que journalier. Ce rythme biologique n’est pas le même d’une espèce à l’autre. La plupart des animaux et même des plantes répondent à l’influence de la lumière selon des modalités variables et plus ou moins prononcées. Beaucoup d’oiseaux commencent leurs activités avec le lever du soleil et les terminent à son coucher. Si certains animaux sont actifs tout au long de la journée, d’autres ne le sont que sur de courtes périodes. Les huîtres peuvent filtrer l’eau pour se nourrir jusqu’à une vingtaine d’heures par jour, mais elles sont souvent moins actives tôt le matin et plus actives en fin d’après-midi. Des espèces de chauves-souris volent tout au long de la nuit, d’autres seulement au coucher du soleil.
Ce phénomène de contrôle par la lumière, agissant autant directement qu’indirectement sur de multiples variables biologiques et écologiques, apparaît bien évidemment relativement complexe. Mais, encore une fois, il ne nous est pas nécessaire de connaître toutes les causes pour s’apercevoir des effets et se rendre compte de la manière dont la lumière affecte le comportement des poissons.
Certains poissons, justement, se nourrissent préférentiellement durant le jour, d’autres au cours de la nuit, d’autres encore aux moments du crépuscule. C’est tout particulièrement marqué chez le sandre. Je ne pense pas vous apprendre grand chose en vous disant que ce carnassier est généralement plus actif (et donc mordeur) aux extrémités du jour, chaque pêcheur au moins un peu expérimenté a pu déjà le constater. Mais il serait erroné de prendre notre horloge comme référence. Les sandres ne prennent pas régulièrement leur repas par exemple à partir de 19hOO, quelles que soient la saison et les conditions météorologiques.spécifiquement conditionnées par lumière disponible et plus précisément par les variations d’intensité lumineuse.
Par leur nature, les sandres sont avant tout (mais pas exclusivement) des prédateurs crépusculaires. Ils répondent aux changements de conditions de lumière en régulant leur activité et, consécutivement, ils sont plus ou moins longtemps actifs. C’est donc tout ce qui peut influencer l’intensité lumineuse qui pénètre dans l’eau qui est susceptible d’avoir un effet sur le comportement alimentaire des sandres.
Mais n’oubliez pas que les conditions d’éclairement doivent être analysées en fonction de la perception qu’en ont les poissons. Elles sont dictées globalement par le rythme des saisons et, au jour le jour, par les conditions météorologiques. Plusieurs éléments sont ainsi à prendre plus particulièrement en considération pour prévoir dans quelles conditions les sandres seront plus enclins à se nourrir.

Le Sandre et la météorologie 2ème partie

Dans la première partie de ce dossier (voir article comment les conditions météos influencent-elles l’activité des sandres ? -1ére partie), nous avons abordés l’influence des conditions météorologiques sur l’activité ses sandres qui elle-même conditionne sérieusement le bon ou mauvais déroulement de nos parties de pêche. Nous avons vu en particulier que la luminosité jouait à ce niveau là un grand rôle. Nous allons cette fois nous pencher en détail sur tous les éléments qui influent sur cette fameuse luminosité.
 
1- L’inclinaison du soleil
 
La position du soleil dans le ciel dépend essentiellement de deux paramètres  : la période de l’année et le moment de la journée. En hiver, l’inclinaison du soleil par rapport à la terre est plus basse qu’en été où elle atteint pratiquement la perpendiculaire. Durant le printemps et l’automne, toutes les situations intermédiaires apparaissent. De ce fait, l’incidence des rayons lumineux à la surface de l’eau (et donc aussi sous l’eau) est moins forte en hiver qu’à la belle saison. L’angle du soleil à cette saison, en oblique, n’est pas vraiment direct. Il faut comprendre qu’une forte luminosité ne stoppe pas l’activité alimentaire mais qu’elle tend à intensifier la phase de prédation et/ou à réduire sa durée. La lumière accélère et concentre les moments de chasse des sandres. De ce fait, par forte luminosité, les sandres peuvent très bien se nourrir si les conditions sont favorables (disponibilité de proies) mais leur activité sera généralement très brève. Par grand soleil, les sandres peuvent donc chasser en pleine journée, mais seulement de manière furtive sur de courtes périodes allant généralement de quelques minutes à quelques dizaines de minutes tout ou plus. Cependant, il est fréquent qu’une forte luminosité déplace la période de chasse vers un moment où la lumière s’atténue, plus favorable pour surprendre les proies. C’est donc bien souvent aux extrémités du jour que les chasses ont lieu et ce phénomène est d’autant plus marqué que l’incidence des rayons solaires est forte. Autrement dit, vous l’aurez compris, les chasses crépusculaires des sandres, aux extrémités du jour, sont plus fréquentes en période estivale qu’en période hivernale. Elles augmentent au fur et à mesure que le printemps avance et que le soleil monte chaque jour un peu plus droit dans le ciel. Elles diminuent avec l’automne et le soleil qui évolue de plus en plus en oblique, atténuant l’intensité lumineuse.
 
2- La durée du jour
 
Corrélativement à I’ intensité de lumière naturelle, la durée d’éclairement évolue elle aussi avec les saisons. Sous nos latitudes, dans la zone tempérée, la durée du jour en été est plus importante qu’en hiver, avec toutes les transitions possibles en passant d’une saison à l’autre. Les variations naturelles de l’intensité et de la durée d’éclairement font que, de l’hiver à l’été, les jours rallongent et la lumière se fait globalement plus intense. Durant cette période, l’activité des sandres va progressivement avoir tendance à se concentrer aux extrémités du jour, cela d’autant plus que le ciel est dégagé. De l’été à l’hiver, les jours raccourcissent peu à peu et, d’une manière générale, l’activité alimentaire des sandres aura tendance à s’étaler petit à petit davantage vers le milieu de la journée du fait de la baisse de l’intensité lumineuse et de la longueur du jour. Bien entendu, il existe toujours des exceptions à ces tendances. Il est ainsi possible d’observer par exemple une forte activité des sandres en début d’après-midi en plein milieu de l’été par un temps calme et ensoleillé. Mais cette période d’activité sera probablement de courte durée et due à des circonstances particulières qui ne se répéteront pas forcément les jours suivants. Les sandres savent saisir des opportunités alimentaires (concentration de poissons fourrage, mues massives d’écrevisses alors plus vulnérables, etc.) même si les conditions de luminosité ne semblent pas favorables à la chasse.
 
3- La couverture nuageuse
 
Le type et la densité des nuages qui peuvent passer dans le ciel influencent également l’intensité lumineuse qui pénètre l’onde. Vis-à-vis de l’activité des sandres, si les causes sont différentes, les effets sont les mêmes. Lorsque le temps reste couvert, les périodes d’activité alimentaire des sandres ont tendance à être plus étalées que lorsque le soleil est persistant. Par ciel sombre, l’activité est plus diffuse tout au long de la journée. Elle sera certes régulière mais rarement intense. En action de pêche, si l’on adapte correctement sa stratégie (zones prospectées, techniques, présentations, etc.), on pourra prendre par temps nuageux à pluvieux un ou deux sandres ici, et en persévérant, un ou deux autres là-bas, rarement de belles séries de poissons sur un même poste mais des touches (souvent pas très appuyées) tout de même tout à fait envisageables tout au long de la journée. Tout se passe comme si les sandres savaient que les conditions nuageuses sont propices pour surprendre des proies et que, bien que sur le qui-vive, ils étaient moins pressés de lancer des attaques tous azimuts. Lorsque le soleil domine, c’est l’inverse qui se produit généralement  : les sandres sont plus actifs mais sur des courtes périodes, généralement à l’aube et au coucher du soleil. L’activité se révèle intense mais concentrée. La luminosité ambiante évoluant rapidement, c’est comme si les sandres profitaient avec frénésie de moments favorables à la chasse, mais qu’ils savent de courte durée. Les prises multiples, avec des attaques franches, seront alors plus facilement réalisables lors de ces moments privilégiés, mais, sans que cela ne soit pour autant impossible, il faudra alors sans doute s’attendre à "galèrer" un peu (ou en tout cas s’adapter) pour espérer piquer un ou deux poissons le reste de la journée. Un contexte particulier mérite ici d’être mentionné. Même si le ciel est très ensoleillé, il suffit du passage de quelques gros nuages, ne serait-ce qu’une petite heure, pour bien souvent voir les sandres s’activer soudainement, parfois seulement 10 ou 20 minutes, le temps de cette modification de luminosité. Si bien que l’on peut faire sa pêche durant de tels moments brefs. Il faut en tout cas s’en souvenir et savoir en profiter. J’aurais plusieurs anecdotes à raconter pour illustrer ce phénomène. C’est notamment le cas lors de montées orageuses. Le facteur déclenchant est le changement soudain de luminosité qui agit comme un signal auprès des sandres. L’activité cesse généralement aussi rapidement qu’elle s’est déclenchée alors que le soleil réapparaît.

4- Le vent
Par les vagues qu’il génère à la surface de l’eau, le vent perturbe la diffusion de la lumière et ainsi abaisse de manière plus ou moins importante l’intensité lumineuse qui rentre dans l’eau. C’est pourquoi, dans la plupart des conditions, et d’autant plus que l’eau est claire et que l’on se situe autour de la période estivale où l’éclairement est plus fort, une surface agitée produit des opportunités pour que les sandres s’activent. Une exception avec les vents froids (venant du nord à l’est) qui, au printemps et en automne en particulier, peuvent avoir un effet négatif en rafraîchissant brutalement l’eau. Lorsque le temps est couvert, le vent qui souffle accentue encore la baisse de la luminosité ambiante sous l’eau. En se cumulant, ces deux paramètres stimulent l’activité alimentaire des sandres. Dans ces conditions, des poissons d’attitude neutre, qui se seraient activés plus tard dans la journée si le ciel était dégagé, peuvent être poussés à chercher de la nourriture plus tôt. Il est bien connu que les rives battues par les vagues sont plus propices. Non seulement la nourriture du fretin y est concentrée, mais les conditions de chasse pour les sandres y sont meilleures.

5- La turbidité de l’eau
 
Un autre paramètre susceptible de modifier la propagation de la lumière est bien sûr la turbidité de l’eau, c’est-à-dire son degré de transparence. Plus l’eau est chargée en particules dissoutes (tanins, etc.) ou en suspension (argile, débris, phytoplancton, etc.), moins la lumière pénètre facilement et profondément. De ce fait, une eau turbide (teintée) aura un plus grand effet "tampon" sur la pénétration de la lumière qu’une eau claire. C’est pourquoi les sandres peuvent se montrer plus régulièrement actifs dans une eau plus ou moins colorée qu’ils ne le feraient dans une eau cristalline, par fort éclairement en tous cas.
 
Des prédateurs qui tirent avantage de leur atout visuel
 
Les périodes où la luminosité est faible et où les changements (à la baisse) de luminosité sont rapides correspondent aux moments privilégiés pour que les sandres se mettent en quête alimentaire de manière plus ou moins intense selon les circonstances. Elles possèdent toutes un point commun : ces conditions sont celles où les sandres bénéficient d’un avantage visuel prononcé pour surprendre leurs proies potentielles. Il est donc tout à fait logique qu’ils exploitent préférentiellement ces circonstances qui sont en leur faveur.
Pour autant, la lumière ne leur indique pas qu’ils doivent chasser, mais seulement qu’ils peuvent chasser (avec les meilleures chances de succès). Or, tous les individus d’une population ne possèdent pas le même niveau d’activité à un moment donné. Seuls des sandres enclins à se nourrir seront donc stimulés. Il apparaît peu probable que des conditions de luminosité favorables déclenchent un comportement de chasse chez des poissons qui sont pour diverses raisons inactifs.
La lumière constitue le facteur clé essentiel pour synchroniser la prédation des sandres. Mais elle ne semble pas vraiment influencer la proportion de sandres prédisposés à se nourrir activement. Ce rôle apparaît être le fait d’un autre facteur clé : la stabilité des conditions météorologiques. C’est ce que nous aborderons dans le dernier volet de ce dossier.

vendredi 5 juillet 2013

Le Sandre et la météorologie 3ème partie

  Comme tous les autres poissons, animaux à sang froid, le métabolisme des sandres est principalement régulé par la température du milieu, corrélativement au préférendum thermique de l’espèce, c’est-à-dire la fourchette de températures qui permet le meilleur développement de l’espèce. Dans les eaux froides de l’hiver, le métabolisme des sandres est moins soutenu que dans les eaux chaudes de l’été.
 
Parallèlement à ce facteur thermique, qui fixe en fait le taux maximal d’activité des poissons à des températures données, la variation des conditions météorologiques semble être prépondérante pour déterminer la quantité d’individus enclins à s’alimenter, c’est-à-dire ceux qui seront actifs au sein d’une population, ou même d’un banc de sandres. L’espèce se révèle volontiers grégaire. Il faut savoir que les sandres d’un groupe donné ne s’alimentent généralement pas tous strictement durant les mêmes périodes. Certains individus afficheront un niveau d’activité élevé, pour d’autres il sera modéré, pour d’autres encore il sera faible, avec les nuances comportementales intermédiaires qui existent.
La stabilité météorologique  : un rôle d’activateur
II apparaît que les proportions respectives de sandres relevant, à l’échelle individuelle, de ces trois principaux états d’activité (actifs, neutres, inactifs) dépendent en fait étroitement du nombre consécutif de jours durant lesquels le temps s’est montré relativement stable. Plus la météo demeure stationnaire, plus le nombre de sandres susceptibles d’être actifs et donc aptes à chasser tend à être important. Ainsi, de la même manière qu’il est judicieux d’être attentif aux conditions de luminosité pour évaluer les moments propices aux sandres pour la traque de proies (et donc les périodes où ils se montreront plus agressifs), le pêcheur avisé que vous êtes à n’en pas douter ne manquera pas (désormais) d’observer les conditions météorologiques qui ont prévalu avant la partie de pêche envisagée. Que l’on soit en présence d’un anticyclone ou d’une dépression (peu importe vraiment), ce qui compte, c’est l’évolution du temps. Il semble en effet que les sandres soient sensibles aux changements de conditions météorologiques et que cela ait une réelle répercussion sur leur activité générale et plus particulièrement sur leur comportement alimentaire. Cela peut concerner divers paramètres météorologiques, qui peuvent évoluer seuls ou cumulés: pression atmosphérique (et donc présence plus ou moins importante de soleil), masses d’air (température, hygrométrie, etc.), vent, etc. Il est vraisemblable que leur organisme nécessite un certain délai pour s’ajuster aux changements de leur environnement. C’est d’ailleurs vrai pour de nombreuses espèces de poissons mais ce phénomène est semble-t-il nettement marqué chez le sandre. L’expérience montre que plus le changement de temps est rapide (en terme de durée) et/ou drastique (dans l’importance de la variation des paramètres météorologiques), plus cela semble affecter globalement les sandres, en ayant pour effet d’abaisser leur niveau d’activité, d’autant plus profondément que les changements sont radicaux. Suivant l’importance des modifications, une plus ou moins grande proportion de sandres sera touchée. Pour le pêcheur, cela signifie que le nombre de sandres enclins à se nourrir diminue plus ou moins fortement. Cependant, il est rare, sauf peut-être dans des conditions extrêmes, que cela se répercute sur tous les individus d’une population donnée. D’un autre côté, cela signifie aussi que plus le nombre de jours consécutifs de temps relativement stable est grand, plus le nombre de sandres prédisposés à se nourrir sera important. Ce qu’il faut donc retenir c’est que la quantité de sandres actifs est d’autant moins grande que la période entre deux changements de conditions météorologiques est courte. Pour autant que les choses soient claires : cela ne signifie pas qu’il est impossible d’attraper des sandres pendant ces moments de changements météorologiques. Cela veut simplement dire qu’il faudra certainement travailler avec plus d’efforts et plus longtemps pour espérer avoir des chances de toucher du poisson.
Des principes, pas des règles absolues

Par exemple, un jour où le temps est doux et nuageux n’est pas forcément en soi une indication sur le fait que de nombreux poissons s’alimenteront tout au long de la journée. Ces conditions signifient que seuls les sandres réceptifs aux stimuli alimentaires, donc à pouvoir afficher une certaine agressivité (et une complaisance vis-à-vis de nos leurres et appâts), auront tendance à chercher à se nourrir.
Si ce jour fait suite à un temps froid et ensoleillé qui prévalait encore la veille, il y a de fortes chances que seule une nette minorité d’individus se montre active. Mais si ce jour-là correspond, disons au troisième ou quatrième jour de persistance d’un temps stable, il y a de fortes probabilités (sauf en présence d’autres facteurs indépendants défavorables) qu’une majorité des sandres cherchera à capturer des proies, augmentant ainsi les opportunités de prises. Ce nombre d’individus présentant un niveau d’activité élevé ne fera que croître progressivement encore si le temps reste stable, jusqu’à ce qu’un nouveau changement météorologique se manifeste.
Il ne faut pas oublier que les besoins alimentaires des sandres, en rapport avec leur métabolisme, sont, nous l’avons déjà souligné, étroitement liés au régime thermique des eaux mais aussi à leur calendrier biologique.
Il y a des périodes de l’année où, pour diverses raisons relevant aussi bien de facteurs environnementaux (externes) que physiologiques (internes), les besoins alimentaires des sandres sont potentiellement plus importants. Par exemple, 2 ou 3 jours de temps stable au printemps ou en automne sont capables d’apporter le même taux de poissons actifs que 5 jours de temps persistant en plein été. Dans un autre sens, toutes choses étant égales en terme de stabilité météorologique, davantage de sandres seront susceptibles d’être amenés à se nourrir plus en été qu’en hiver, leurs besoins étant supérieurs à la belle saison.
L’alimentation des poissons n’est pas seulement fonction de la température du milieu. Elle dépend également d’exigences biologiques spécifiques et, en milieu naturel, de la disponibilité de la nourriture. Dans ces considérations, tout est donc relatif et doit être placé dans un contexte général.
Il ne faut retenir des informations révélées ci-dessus que les principes. N’y voyez pas de situations tranchées ni de règles absolues : il y aura toujours des exceptions. Les exceptions ne relèvent que de circonstances particulières. Mais des principes, vous pouvez les appliquer dans la plupart des situations. La pêche n’est certes pas une science exacte, mais elle obéit tout de même, c’est en tous cas ma conviction, à une certaine logique.

Le brochet et la météorologie

La réussite d’une journée de pêche est souvent liée à la conjonction de plusieurs facteurs extérieurs : lune, pression atmosphérique, vent, température de l’air et de l’eau, coloration de l’eau, luminosité. Ces facteurs ne sont pas des handicaps mais bien des alliés avec lesquels il faut composer pour réussir.

La lune.
Actuellement, aucune étude se basant sur des statistiques n’a été faite mais l’influence lunaire sur le comportement du brochet n’est plus à démontrer. Il est reconnu que la pêche est très bonne durant les jours qui précèdent et suivent la nouvelle lune. Par contre, celle-ci est difficile lors de la lune blanche. Selon nous, l’explication réside dans le fait que la vessie natatoire du brochet est particulièrement développée et est un organe extrêmement sensible aux variations de pression sur la masse d’eau dans laquelle il vit. Lors de la nouvelle lune, il ressent certainement l’attraction lunaire qui est à son maximum et devient agressif.

La pression atmosphérique.
Elle conditionne l’activité des poissons et particulièrement celle du brochet.
Pression atmosphérique stable : l’activité du brochet est normale.
Dépression stabilisée sur la pluie et le vent : elle stimule l’activité du brochet.
Dépression stabilisée sur tempête : elle bloque le brochet qui devient inactif.
Hausse de pression : si la variation a été brutale, le brochet retrouvera son activité après plusieurs jours.

Le vent.
La direction du vent est un élément important dans l’activité du brochet.
Vent du nord : il apporte des froids secs et est très néfaste à l’activité du brochet.
Vents d’est et nord-est : ils apportent en hiver des froids vifs. Le brochet s’y habitue après plusieurs jours et redevient actif.
Vents du sud et sud-ouest : ils apportent la pluie en été et réchauffent les couches supérieures de l’eau en hiver. Ils sont favorables à l’activité du brochet.
Vent d’ouest : le brochet est actif.
Vent du nord-ouest : il suit habituellement une forte dépression. Il apporte le calme et un ciel bleu. Le brochet se met au repos.
Vent changeant : lorsqu’il change d’ouest au nord ou plusieurs fois de direction sur une journée, le brochet devient inactif.

Force du vent.
C’est inversement proportionnel. Plus le vent est fort moins il sera actif.
Un vent léger de 10 à 15 km/h, donnant des vaguelettes, est bien pour lui chasser. Au-delà, le vent le dérange.
Tableau de conversion.
La terminologie de la vitesse du vent change d’un pays à l’autre.
Voici les plus connues.


Beaufort
Km/h
noeuds
en eau douce
0
 1
0-1
Vent calme
1
  4
2-3
Vent léger
2
10
4-6
Vent léger
3
  18
7-10
Vent modéré
4
25
11-16
Vent modéré
5
  36
17-20
Vent frais
6
  47
21-27
Vent frais
7
  61
28-33
Vent fort

Température de l’air.
Cela dépend de la saison. Un réchauffement automnal ralentit l’activité du brochet. Par contre, en hiver, c’est généralement entre onze et quinze heures au moment où l’air est le plus chaud que le brochet est le plus actif.

Température de l’eau.
Le brochet est dynamique et agressif si la température de l’eau est entre huit et quinze degrés. En dessous de huit degrés, il devient léthargique. Un réchauffement continu des eaux relance son activité. Au-dessus de quinze degrés, l’eau manque d’oxygène. Son activité est très ralentie et seules les pluies peuvent la relancer. Dans les deux cas, le brochet recherche du confort en s’enfonçant dans les profondeurs.

Coloration de l’eau.
Celle-ci peut modifier son activité.
Eaux claires : son activité est normale mais il est très méfiant.
Eaux fortement piquées suite à de fortes pluies: il redevient actif lorsque les eaux s’éclaircissent.
Eaux piquées suite à l’action du vent sur des berges argileuses : il y est habitué et son activité est normale.
Eaux piquées suite à la prolifération d’algues : après une période de transition, il s’y habitue et retrouve une activité normale.
Eaux tourbeuses ou couleur de thé : activité normale.
Eaux de neige ou de dégel : elles sont pauvres en oxygène et froides. Le brochet ne retrouve son activité qu’avec la pluie.

Luminosité.
Elle est surtout importante pour le pêcheur car c’est elle qui donne la couleur du leurre à utiliser. Pour le brochet, le soleil et l’absence de vent sont peu propices à son activité.
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